Article de l'équipe d'hier :
GYMNASTIQUE RYTHMIQUE Championnat du Monde
En quête de quotas
A l'issue de ces Mondiaux à Patras, les vingts meilleures individuelles et les dix premiers ensemble seront désignée pour les JO.
Un clin d'oeil qu'elles ne goûtent guère. S'il y a quatre ans à Budapest, les Françaises Aurélie Lacour et Delphine Ledoux envisageaient une qualification pour les Jeux d'Athènes, c'est par la Grèce que passe à nouveau leut destinée olympique. Par Patras plus précisément "simple" halte, obligatoire, pour composter leut billets vers Pékin.
Drôles de trajectoires. Blessées, Delphine renonça en Hongrie alors qu'Aurélie s'obstina malgré un pied cassé. L'échec reste ancré dans leurs mémoires, la France ne qualifiant alors ni son ensemble ni aucune individuelle. Une première depuis l'introduction de la gymnastique rythmique dans le concert olympique.
Mais ces circonstances ne doivent pas polluer l'ambition restée intacte de se qualifier pour Pékin. La Calaisienne Ledoux, seule individuelle Française engagée dans les Mondiaux qui s'ouvrent aujourd'hui, en connaît parfaitement l'enjeu. Dans les quatre jours à venir, elle s'engagera sans réserve dans les qualifications. Juste un galop d'essai qui doit la propulser jusqu'en final du concours général, vendredi ; réunissant les trentes meilleures mondiales. Et là, il faudra s'intercaler à l'une des vingt premières places pour vivr l'échéance olympique.
Pour d'autres, ces quatres jours sont déjà primordiaux : la Russie visera un énième titre par équipes alors que son quatuor composé d'Aline Kabaeva, championne olympique de vingt-trois ans, Olga Kapranova et Vera Sessina, respectivement championne du monde et d'Europe en titre, sans oublier la nouvelle perle de dix-sept ans, Evgunia Kanaeva, essaiera de na laisser que des miettes à ses adversaires traditionelles.
Au lendemain des titres par engins et individuels, il sera temps de se plonger dans la compétition par ensembles. Et de se pencher sur le cas d'Aurélie Lacour. Car la jeune femme de vingt-trois ans a obliqué après les derniers mondiaux à Bakou en 2005, pour cette spécialité. Oubliants ses accents individualistes qui en firent une magnifique héritière d'Eva Serrano, la saule médaillée mondiale française, Aurélia s'est inventée une destinée collective.
Sixièmes du dernier rendez-vous européen, les bleues viseront samedi prochain l'un des dix premiers rangs qualificatifs pour les Jeux.
Sans doute n'effraieront pas la Russie, qui défendra ses quatres titres mondiaux consécutifs, ni même l'Italie, la Bulgarie ou la Biélorussie. Mais peut-être accéderont-elles aux finales ?